Description
Ferdinand de Vazeilles était un entrepreneur d’avant-garde. Tout en dirigeant la Fonderie de Nanterre, il a eu l’idée d’utiliser ses compétences pour créer des jouets. Ainsi, au début des années 1930, la Fonderie de Nanterre, spécialisée dans l’injection de métal sous pression (carburateurs et autres pièces industrielles pour l’automobile et l’aviation) a réalisé un prototype sous forme d’objet publicitaire sous la marque Aluvac. Cela a été fait pour le fabricant de bougies d’allumage Gergovia-Pingeot de Clermont-Ferrand.
C’est ainsi que l’histoire a commencé, avec la fameuse (Bougie Gergovia). En 1932, Ferdinand de Vazeilles dépose le brevet lui permettant de créer des jouets. Ces derniers étaient, pendant 25 ans, principalement des jouets amovibles et transformables. Ferdinand en savait beaucoup sur la prise de risques (par exemple, en 1919, lorsqu’il ouvrit sa fonderie de précision alors que l’industrie en était encore à ses balbutiements). En 1932, il eut l’idée d’utiliser son savoir-faire pour prendre le contre-pied des fabricants de jouets de l’époque. A cette époque, les jouets étaient le plus souvent en tôle et en une seule pièce. Cependant, Ferdinand de Vazeilles a eu l’idée de fabriquer des voitures démontables en métal (zamac) et en plusieurs parties. Le résultat était un jouet solide, réaliste et agréable à jouer. Ce n’était rien de révolutionnaire. Issu d’une petite équipe de dix personnes, le fondateur de la Fonderie de Nanterre a dû très rapidement ouvrir une usine dédiée. Ce sont les débuts des Etablissements Solivac, à Ivry-la-Bataille, dans l’Eure. À partir de 1934, la marque est un succès. Cependant, au départ, Ferdinand de Vazeilles devait trouver lui-même les concessionnaires. L’histoire rappellerait que le (Blue Dwarf) a été le premier magasin à vendre des jouets Solido. La presse papier a ensuite contribué à diffuser l’actualité de cette dernière (révolution), contribuant ainsi au développement de la marque devenue (Solido). Un nom qui s’est vite accroché, faisant écho à la solidité des jouets tout en étant facile à retenir. C’est ainsi que Solido connut rapidement le succès et devint un nom connu, d’abord en France, puis en Europe puis dans le monde. L’Espagne, l’Allemagne, la Belgique, l’URSS, l’Italie, le Japon et le Portugal ont été parmi les premiers à succomber au charme des jouets Solido.
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